Du Samedi 13 Novembre au Dimanche 5 décembre

Publié le par arpegelagaffe.over-blog.com

Novembre

Samedi 13

Nous sommes donc parti pour l’isola de Lobos, une petite ile déserte entre Lanzarote et Fuerteventura. Je ne me rappelle pas de la navigation, mais depuis une semaine ça alterne entre voile et moteur, dont le circuit d’eau continue a fuir mystérieusement..

Le soir nous voila donc au mouillage. Sable blanc.

On mouille à 9m pour faire un peu d’apnée le long de la chaine.

 

Dimanche 14

On sort la table pour un petit dèj dans le cockpit et on se jette à l’eau.

Comme le veut la tradition je grimpe en footing la montagnette qui domine le lagon et Arthure me rejoint au péril de sa vie en coupant droit dans la pente.

Belle vue sur Fuerteventura, ses grandes dunes et ces hôtels à touristes gigantesques.

Nous redescendons en dehors des sentiers battus et je vois passer Arthure lancé à pleine vitesse sur les graviers volcaniques !! il finira sa course tout en bas avec les mains un peu ensanglantés. haha

Nous rentrons avec l’annexe.

Un grand merci à Fred pour le beau Evinrude 6ch qui fonctionne du tonner monté sur notre AX4.

Baignade, film subaquatique et zou, nous remontons l’ancre direction Fuerteventura.

 

Lundi 15

Arrivée à Gran Tarajale dans la nuit de dimanche, nous mouillons à coté du port.

Le lendemain la ville nous semble morte, il n’y a pas âmes qui vive..

Nous partons visiter, petit resto.

La marina est toute neuve et vraiment pas chère, alors nous déménageons le soir même car le mouillage roule beaucoup.

 

Mardi 16

Nous sommes encore une fois le plus petit bateau du port, et fière de l’être ! haha

La ville est agréable avec un centre culturel ouvert tout le temps qui nous permet de mettre le blog et le facebook à jour.

Il y a une plage de sable noir ou nous prenons notre douche

Nous préparons le bateau pour un départ jeudi matin : plein de gasoil, d’eau, lavage du pont, de l’annexe, etc.

 

Mercredi 17

Visite de l’ile, direction la capitale en bus avec un chauffeur fort sympathique mais qui écoutait de la dance de dernière génération.

Rien de bien fou à voir, tu oublis ce magnifique centre commerciale tout neuf et les délicieux donnuts que nous avons mangés pour le dejeuner. balade, un peu de skate, et puis c’est le retour au bateau.

 

Jeudi 18

6h du mat, nous larguons les amarres pendant que les jeunes dorment encore.

Nous longeons Fuerteventura, puis cape à l’ouest.

C’est la meilleur nav depuis le départ avec une moyenne de 6 nœuds et une mer plate, le bonheur ! et ce pendant 24h

Nous frôlons Gran Canaria de nuit, je regarde le film de Gainsbourg pendant mon car qui passe très vite.

 

Vendredi 19

Tenerif est en vu avec son sommet à presque 4000m et sa neige !

Les cars se jouent maintenant au basquet, le premier qui met un panier choisi son car et la pression est grande quand nous savons que nous arrivons en milieu de nuit.

C’est se qui se passe ce soir là et gauthier rentre un panier en premier, il choisi le dernier car ! A moi de mettre un panier et zou je suis avant dernier ! haha Poupoul attaque donc suivi d’Arthure.

 

Samedi 20 novembre 2010

1h du mat Arthure nous réveille, nous somme à La Gomera à la playa d’Ereres.

Une petite plage entre les falaises, inaccessible par les routes de l’ile.

Nous sommes seuls, nous retournons finir notre nuit.

Le réveil est magique. Petit dèj.

Puis nous mettons nos souliers dans la piscine gonflable et nous sautons à l’eau.

Chacun par de son coté pour découvrir ce lieu mystérieux.

Je grimpe la montagne la plus petite et Arthure escalade carrément celle qui se trouve en face.

Pendant que julien se mit en marche pour l ascension de la colline nous partîmes tous les trois à la découverte de l’endroit. C’est un canyon  qui est jonchés de détritus divers une vraie déchèterie.  De nombreuse ruines montrent qu’il y a eu une civilisation dans les parages nous avons même retrouves d’anciennes rigoles façonnées dans la roches qui permettaient d’acheminer l’eau jusqu’aux habitations. Soudainement nous voici donc devenus de réels archéologues. Arthur en premier qui découvra un morceau de bois fossilisé dans la roche impossible pour lui de l extraire. Quand a Cateline elle découvrit dans une grotte un semblant d’habitation. Une découverte de première importance sans doute ??!! et non ce n’est juste un abris de fortune d’une personne qui doit pendant ses jours de repos jouer à robinson crusoe. Arthur pendant se temps pris la tangente direction le sommet.

Nous retournons au camp de base avec Cateline où Julien commençait un feu.

Julien et Gautier on récupéré une bouée MAYDAY de cargo mais faut la réparer.

 

Là il est 17h, le mouillage roulait trop alors nous avons pris la mer pour la plus Ouest des iles des Canaris : El Hierro.

 

Dimanche 21 :

On arrive en pleine nuit dans un port au nord de l’ile où il n’y a pas d’installation pour les plaisanciers. Nous nous amarrons à l’énorme et unique quai en béton puis dormons tranquillement. Quand tout à coup « Crack », un bruit sec mais franc assourdit les moins endormis d’entre nous ! Un sentiment d’inquiétude me réveille brusquement et je décide de sortir. « Tout le monde sur le pont ! » Suspendu par la marée basse les amarres trop courtes retenaient le bateau contre le quai jusqu'à ce que le taquet lâche. Crapo prend la sage décision de quitter ce port de malheur.

Le deuxième port de l’ile s’appel La Restinga. C’est un port tout neuf au cœur d’un village tout refait, incruster dans un paysage de volcan et de coulées de lave. Il y a une dizaine de voiliers aux milieux de quelques petits bateaux de pêche et une petite plage de sable noir. Un nouveau chapitre s’ouvre à notre aventure canariesque !

 

Du Lundi 22 au dimanche 28 :

La dernière étape au canaries nous permettra de recevoir des colis important d’Yves avant l’Afrique.


Lundi :

Une randonnée s’improvise pour visiter les alentours du village. Avec Catleen on prend la direction des falaises, on pouvait apercevoir au loin Crapo et Got au sommet d’un petit volcan. On était seul sur ces falaises qui portait la couleur de la lave refroidit. Du violet, du rouge, du jaune et des croutes plissées de basalte noir se chevauchait (ressemblant à d’énormes bouses de vache séchées) pour former un paysage unique et vertigineux de surcroit. Avec le bleu de l’océan infini comme horizon.


Mercedi :

On prend le bus pour se rendre dans la capitale de l’ile, Valverde. Un parcours sinueux nous fait découvrir une végétation verdoyante et surtout épineuse. Nous faisons connaissance avec Miguel.

 

Jeudi :

Nous avons enfin mangé LA paella, préparée spécialement pour nous, même une paella veggie spécialement pour moi. Délicieux mais très copieux  et très gras, On s’est bien Pete le bide. Et enfin les joyeux barmen nous ont achevés en nous faisant gouter l’eau de vie à base  d’herbe du pays. 

 

 

Fin de semaine :

Nos journées se résument à bar, restos, apéro, billard, foot, footing, PMT. Trop dure ! El Hierro est un grand spot de plongée, il ya plus de 10 club à la Restinga, En plongeant dans le port, on a vu pas mal de poissons : poisson lune, poisson aiguille, roussettes etc… et Arthur même une tortue . Nous commençons à connaître tous les autochtones : le rider dit le « caméléon » avec ses dreads locks et short de surfer, il est partout et endosse tout les rôles du serveur, pêcheur au testeur de survie, Pedro le bien heureux qui ne quitte jamais sa tenue de foot de la FC Barcelone, le roots qui à l’air un peu fatigué et qui cherche désespérément un bateau stop, le tuning, avec sa Ford Focus orange fluo et ses groupies qui fait des tours de l’île toute la journée  etc… ambiance village !

 

Quelques apéros sur les bateaux, sur Erreip (Pierre en verlant, le nom du proprio) et un couple de français dont un ancien commando, nous on invité à boire un rhum qui nous à bien scotché tous les 3, impossible de bouger pendant 4h.

 

Crapo, le barde, nous casse les oreilles avec la guitare en chantant du Patrick Bruel toute la journée, Arthur a essayé de le faire taire en s’asseyant sur l’instrument mais il a réussit à la réparer avec de la colle à bois. Quant à Gautier il s’est acheter une Nintendo DS, encore un achat impulsif, pour pouvoir jouer à Mario. Arthur a acheté GTA et il ne décolle plus de l’écran.

 

Dimanche et lundi

Une grosse tempête est annoncée, le vent tourne au Sud et le port n’est pas très bien protégé, ces deux nuits furent plutôt agitées, avec des orages terribles et de bonnes vagues. C’était la panique sur le quai, la sécurité voulait qu’on évacue les bateaux, nos voisins ont cassés plusieurs amarres mais nous avons quand même survécu !

 

Décembre

Mercredi

Le temps se calme, le vent retourne au Nord, un très bref créneau météo permet à quelques bateaux de partir vert le Cap vert. Avec la tempête et les chutes de neige en Espagne notre colis reste bloqué à Madrid, nous restons donc pour l’attendre.

 

Jeudi et vendredi :

Avec Arthur nous partons en expédition dans l’île, on coupe droit dans la foret jusqu’au sommet, l’île regorge de paysages très différents, d’abord la forêt de pins très sèche, puis la forêt vierge verdoyante, la végétation et magnifique, puis au sommet un désert de pierres volcaniques. Le sommet est à 1500 mètres, nous y plantons la tente. Pendant la nuit un peu froid et le lendemain nous descendons de l’autre coté de l’île jusqu’à une grande petite ville, Frontera d’où nous prenons le bus. Sur le chemin on passe par de magnifiques jardins, et on pique des châtaignes miamiam.

 

Samedi, dimanche:

Ça y est le colis est enfin arrivé, c’est jour de fête, Crapo et Gautier partent en bus le chercher à la poste de Valverde, On sent l’odeur du reblochon à 3 kilomètres. Gautier peut enfin réparer son ordi et Crapo cuisine une tartiflette. On  regarde les vidéos de Louping et Tigrou et la mise en scène de l’arpège en papier macher, très drôle, vous avez assurés les parents !

 

Malheureusement on ne peut toujours pas partir, le vent à retourné au Sud et une nouvelle tempête est annoncée avec une forte houle cette fois ci. Qui a dit que les Alizées étaient établies ? Nous sommes donc de nouveau coincés pour au moins une semaine encore ici ce qui risque fort de compromettre l’étape Sénégal.  

Publié dans Journal de Bord

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G
<br /> Terrible le blog, Michou m'a filé l'adresse et ca donne bien envie, j'attends la suite...<br /> <br /> <br />
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